« Quand on souhaite le bonheur des autres, on fait grandir sa propre fortune. » C'est une conviction qui m'est chère depuis le début de mon parcours dans l'artisanat traditionnel. Le plus important dans mon travail n'est pas seulement de créer de bons produits, mais aussi de m'assurer que je mets tout mon cœur dans chaque pièce, en espérant qu'elle apporte du bonheur à la personne qui la reçoit.

Par exemple, lorsque je fabrique un couteau, j'imagine le type de repas qu'il permettra de préparer, les mains qui le tiendront et les moments auxquels il participera. Je veux que le chef qui utilise ce couteau ait l'impression de donner vie à son plat à chaque tranche. Je crois que lorsque cette intention est transmise, l'objet devient plus qu'un simple outil : il devient un élément du bonheur dans la vie des gens.

Lorsque nous souhaitons le bonheur des autres, cette énergie nous revient en fin de compte. Les sourires de ceux qui reçoivent notre travail entraînent de nouveaux moments de joie, qui à leur tour créent plus de positivité. De cette façon, travailler pour apporter du bonheur aux autres nourrit naturellement notre propre fortune.

Le chemin de l'artisanat traditionnel n'est jamais facile, mais je m'efforce toujours de chérir les compétences et le cœur que je cultive tout au long du chemin. Tant que nous souhaitons le bonheur des autres, je crois fermement que le résultat suivra une direction positive.

Le chemin de l'artisanat n'est jamais facile. Mais tant que je continuerai à façonner chaque lame avec sincérité et l'espoir d'apporter de la joie, je suis convaincu que le résultat sera toujours positif.